J’ai fait une over-dose!

J’ai fait une over-dose.

Une overdose de développement personnel, de l’entrepreneuriat du bien-être et de la spiritualité, des offres de coaching qui fusent de partout et qui incitent à aller toujours mieux, à résoudre tous les problèmes, à expliquer d’où vient le mal-être, à analyser le pourquoi du comment, à tout lisser, à effacer toutes les aspérités qui peuvent heurter, à être toujours plus heureux.

En oubliant de vivre. Simplement vivre. Sans tout décortiquer, sans chercher plus loin.

Je me suis laissé prendre dans cette bulle enfermante du développement personnel et de la spiritualité.

C’était beurk.

Et je ne comprenais pas d’où venait mon malaise.

Pourquoi je ressentais ça.

Pourquoi je me sentais en décalage avec les autres entrepreneur.e.s.

Parce que je ne côtoyais presque que des personnes évoluant dans ce milieu.

Et je m’étais coupée du reste.

Je ne savais plus ce que j’avais envie de proposer, j’ai ressenti le dégoût de toutes ces théories perchées ressorties à toutes les sauces.

J’ai eu besoin de retourner dans la matière, dans la société.

De faire des trucs bien terre à terre.

De me confronter à la vie, celle en dehors de cette bulle.

De profiter à fond des petits et grands plaisirs terrestres.

De m’amuser.

De côtoyer des personnes différentes.

Ces personnes qui vivent l’expérience sans tout analyser.

Et qui m’apprennent tellement.

J’ai eu besoin de changer d’air.

De bouger, d’être en mouvement !

De bousculer mes habitudes.

De changer de rythme.

De déconnecter des écrans.

D’être au contact du monde, dans la “vraie vie”.

De me confronter à l’extérieur.

De passer du temps au grand air.

De me challenger.

De me dépasser.

D’avancer.

D’expérimenter.

Avec des personnes bien dans la « matière ».

Et d’apprendre.

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Qu’est-ce que j’ai fait ?

J’ai coupé les réseaux, j’ai mis mon activité en « pause » (sauf le yoga du rire, of course! ), je suis sortie petit à petit de ma bulle.

&

J’ai décidé de reprendre un job pour l’été!

Tant qu’à me confronter au monde et à la société, autant y aller à fond !

Et je peux vous dire que ce job me fait bosser!

Mes mécanismes se remettent en route, mes blessures se révèlent, et je me vois être constamment en réaction.

J’observe.

C’est confrontant.

Déstabilisant.

J’« expérience » la vie, je vis l’expérience.

(suite au prochain épisode!)