Et si on était là pour construire de nouveaux modèles? – Monde Intérieur

Aujourd’hui, je lâche quelque chose…

Depuis quelques jours, j’ai besoin de nature, de balade, de neige, d’aventure, de moments doux et chaleureux.

J’ai envie de passer du temps avec moi-même et avec les gens que j’aime et de m’y consacrer pleinement. C’est vital et nécessaire pour moi.

Et pourtant… je vois tous les entrepreneur.e.s autour de moi s’affairer, s’activer.
Et moi je ne ressens pas l’énergie pour lancer de nouvelles offres, pour publier, pour partager.
Ni pour suivre tout ce qui se passe sur les réseaux sociaux.
Et je culpabilise…

Parce qu’inévitablement, j’ai tendance à me comparer, à me dire que je devrais en faire plus.
Que je devrais penser à développer mes offres et mes activités.

Et au lieu de profiter pleinement de ces moments de calme et de repos, il y a comme un petit goût subtil de culpabilité et de pression.

Mais aujourd’hui, je sens que je lâche.
Je prends conscience de quelque chose.

Je n’ai tout simplement pas envie de ça!
Je le sais depuis longtemps. C’est là, au fond de moi.
J’ai besoin d’autre chose.
Je l’ai toujours su.

Ce n’est pas pour rien que j’ai démissionné de mes CDI et que j’ai tout quitté pour voyager.
Ce n’est pas pour rien que j’ai toujours cherché des métiers qui me permettaient de bouger.
Ce n’est pas pour rien que j’ai toujours préféré les missions, les intérims, le travail saisonnier que les emplois fixes.
Ce n’est pas pour rien que j’ai toujours aimé goûter à plein de choses différentes.
Et ce n’est pas pour rien qu’aujourd’hui, j’ai créé ma propre activité.

Mais quand on devient entrepreneur.e, on rentre dans un nouveau paradigme, fait de nouvelles croyances et «obligations».

On sort d’un système où on recevait un salaire fixe tous les mois, avec certaines «normes» pour entrer dans un nouveau système où il est conseillé de suivre certaines règles, de gagner autant par mois, comme telle ou telle figure, de se rendre visible, alors on cherche comment faire pour y arriver.

Mais pourquoi ?

Uniquement par comparaison ! Parce que c’est le modèle qu’on voit tout autour de nous.

Et si on était là pour déconstruire tous ces modèles ?

Et pour en créer d’autres?

Et si mon système à moi, mon mode de fonctionnement, c’était justement ça, l’irrégularité, trouver mon propre rythme (enfin surtout l’accepter!) ?

J’accepte qu’il y a des jours, des semaines, des périodes de l’année où je suis à fond et où je pourrais ne pas manger et ne pas dormir tant je suis passionnée par ce que je fais.

Ces moments où j’ai tellement envie d’être en lien avec vous, tellement envie de vous proposer des rencontres, des activités, de partager ce que je vis, pense, vois, à chaque instant. Et de savoir aussi ce que vous vivez.

Et j’accepte aussi qu’il y a des jours, des semaines et des périodes de l’année où j’ai besoin d’introspection, de prendre du temps pour moi et mes proches, pour tester de nouvelles choses, ou pour ne rien faire, en étant déconnectée des réseaux, sans suivre les activités, sans publier, sans développer mes offres.

Parce que ces moments où je suis avec moi-même, où j’expérimente, où je vis, où je vibre et où je pars vivre l’aventure de ma vie (sans devoir penser au fait qu’il va falloir que je partage ou que j’en parle) sont nécessaires pour moi.

Et c’est parce que je vis ces moments-là qui me nourrissent et me ressourcent tellement que je reviens vous proposer des choses en étant totalement alignée et dans la joie.

C’est vital.

Alors aujourd’hui, j’accepte que mon activité ne soit pas linéaire et rectiligne (et heureusement, parce que sinon je m’ennuierais!)

J’accepte de ne pas faire comme les autres.
J’accepte ces va-et-vient.
J’accepte de ne pas être toujours dans la même énergie.

J’accueille le fait de ne pas être à fond 100% du temps, de ne pas avoir de revenu fixe, de ne pas proposer de nouvelle offre toutes les semaines ou de nouvelle retraite tous les mois.

Ça demande juste une gestion différente.
Mais c’est possible.

Et c’est peut-être le nouveau paradigme, s’écouter et créer ce qui nous correspond vraiment.

Pour l’offrir au monde.

Et je vous promets qu’à chaque fois que je vous propose quelque chose, c’est toujours avec le cœur qui est là à 100%, parce que sans ça, je ne peux tout simplement pas…

Et puis tant pis pour les algorithmes et la visibilité… les personnes qui doivent être là seront là.

J’ai confiance.

Merci à toi, à vous, d’être là.

*

Si je vous partage tout cela, c’est parce que les dernières semaines, plusieurs personnes m’ont contactée pour me dire que mes partages les avaient inspirées et encouragées à oser et à croire que c’était possible de vivre une vie différente !

Quand on publie sur les réseaux sociaux, on ne se rend pas toujours compte de l’impact que nos partages peuvent avoir.

J’ai été sincèrement émue de recevoir ces témoignages.

Alors, aujourd’hui, si tu as besoin de l’entendre, j’ai envie de te dire ceci :

Tu n’es pas obligé.e d’avoir le même rythme que les gens autour de toi;

Tu n’es pas obligé.e d’avoir les mêmes objectifs ;

Tu n’es pas obligé.e d’avoir les mêmes rêves ni les mêmes envies ;

Tu as le droit de créer la vie qui te correspond vraiment.

Tu as le droit (et c’est tout aussi valable!) de travailler 6 mois par an et de voyager le reste du temps. Tout comme tu as le droit de travailler 7jours/7, ou de ne travailler que 3 jours par semaine ; de travailler le jour ou la nuit ; de faire des intérims ou d’avoir un CDI ; d’être nomade digital ou d’avoir un lieu fixe ; d’être entrepreneur.e ou salarié.e, ou même les deux en même temps ; tu as le droit de passer de l’un à l’autre ; tu as le droit d’être entrepreneur.e et de faire des intérims ou de reprendre un travail saisonnier de temps en temps (comme les vendanges, parce que c’est trop fun les vendanges !)…

Tu as le droit de créer ton propre modèle, singulier, unique.

Surtout en ce moment et pour le futur.

Et de changer ce modèle autant de fois que nécessaire.

Il y a autant de façon de vivre sa vie que d’être humain.

*

Ce serait quoi, toi, le modèle qui te ferait vraiment, mais vraiment, vibrer, si tout était possible ?

Prends un temps pour y réfléchir, le poser par écrit, et peut-être commencer à le mettre en place tout doucement par de petites choses dans ta vie.

Si tu en as envie, tu peux aussi le partager en commentaire, peut-être que ça parlera à d’autres. 🙂 

Catégories : Inspiration

2 commentaires

Louise · 15 février 2022 à 20 h 55 min

Tellement ! Nous avons tellement besoin de pouvoir nous réinventer, vivre à nos propres rythmes, et au rythme des saisons …

    Monde Intérieur · 16 février 2022 à 9 h 29 min

    Ouiiii, c’est exactement ça! Merci Louise! 🙂

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