J’ai donc repris un job! – Monde Intérieur

J’ai donc repris un job (#episode4 – début juin, j’ai repris un job de salariée intermittent (voir mes articles précédents)).

Qu’est-ce que cette nouvelle expérience m’a appris?

☀️ D’un côté, j’ai retrouvé les joies et bonheurs du salariat :

* retrouver une ambiance d’équipe et côtoyer mes collègues tous les jours ;

* rencontrer des tas de nouvelles personnes différentes qui ne sont pas forcément dans le même milieu que moi ;

* me réjouir et attendre impatiemment les vacances !!! Ça faisait longtemps que je n’avais pas ressenti cette attente ! Parce que quand on est indépendant, on peut faire son planning à sa sauce, se programmer des jours off et des vacances quand on veut.

* le plaisir de profiter de ces journées off pour me faire plaisir sans penser au travail. C’est plus difficile de déconnecter complètement quand c’est sa propre activité, sans penser à ce qu’on va créer après, à comment on va pouvoir communiquer. Et puis profiter d’une journée de repos après plusieurs jours de travail intense où on est tout le temps en mouvement, ça n’a pas la même saveur qu’après un travail plus « statique ».

* point qui n’est pas primordial pour moi, mais qui est quand même bien confortable: recevoir des chèques-repas, une mutuelle payée par l’employeur, et un salaire qui tombe tous les mois ! ;

* mais surtout, cette expérience m’a permis de retrouver un rythme, une structure, qui me donnent beaucoup plus d’énergie pour réaliser des choses !

Et ça, j’en avais vraiment besoin.

Parce que quand je travaille sur mon activité, à ma façon, avec mes propres horaires, c’est génial, c’est le grand luxe, mais ça demande aussi beaucoup d’autodiscipline, et ça pour moi, c’est difficile.

J’avais besoin de retrouver une certaine structure pour me remettre sur les rails. (même si je déraille encore régulièrement ?).

⚡À côté de tout cela, j’ai aussi revécu tout ce qui était difficile pour moi dans le salariat :

les contraintes, la hiérarchie, la gestion des conflits, la gestion d’équipe et des liens humains (!!!), la « perte » d’une certaine indépendance et liberté, si chères à mon cœur et à mon équilibre.

En somme, tous ces éléments mis ensemble m’offrent un nouveau regard sur mon activité, et me permettent aussi de comprendre les problématiques des personnes que j’encourage à suivre leur cœur et leurs envies.

De me remettre dans la peau d’un.e salarié.e, de mesurer l’importance de ce confort (tout relatif qu’il soit), d’en comprendre les problématiques, les contraintes, de retrouver les peurs à dépasser et les difficultés relatives au fait de sortir de cette réalité connue pour envisager quelque chose de différent.

J’ai vu les croyances, les systèmes de pensées bien engrammés, même chez les plus jeunes : « il faut travailler beaucoup pour avoir beaucoup d’argent, sans ça, ce n’est pas possible d’être heureux. »

Parce que simplement, une autre réalité n’est pas envisageable.

Et pourtant… Un pas de côté est toujours possible.


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